Le coin des poètes

Le 23 mai 2023
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Et si l’enfert était absent !

Et oui, on a tous connu, cette sensation, situation où l’absence avait pris le devant sur nous et où le manque nous faisait sentir si vulnérable.

Du haut de mes 18 ans
Après une longue réflexion
Je viens à me demander.
Comme Verlaine l’avait fait, auparavant
« Et si l’enfer, était l’absence  »

Et oui, l’on peut le voir dans le jadis et naguère.
De Paul Verlaine une citation qui s’apparente de loin ou
de près à notre interrogation
« Elle ne savait pas que l’enfer, c’est l’absence. »
Maintenant, que vous connaissez la source de notre
sujet, nous allons y aller en profondeur.
Tout d’abord, qu’est-ce que l’enfer
Commençons par définir cette ardeur.

L’enfer et ici vu comme le lieu destiné au supplice des
damnés.

La où vont toutes les âmes tourmentées
Là où le supplice fait rage
Et où le corps et confronté au carnage
Souvent représenté par le feu
Le magma du volcan
Les journées là-bas font écho aux ans
Et puis on a l’enfer sur terre
Qui peut être défini par une sensation ou une situation
qui nous enterre
Cette impression qui nous fait souffrir
Peut avoir différentes sources
Tu as l’impression d’être vide
L’impression de mourirMais en réalité, c’est ton cœur qui se vide.
L’absence est le plus grand des maux
Souvent comparée au démon
Celle-ci te laisse.
Et seule la solitude te caresse.
Ce sentiment exécrable
Qui fait sentir les victimes si vulnérables.
Est méprisable
Pire minable
T’ envahis.
De ta bouche
On entend une petite voix étranglée.
Et quelle qu’onomatopées
« Ouyii ayii »
Une dernière salutation
Et notre voyageur
Coupable de notre souffrance
Part, et nous laisse avec cette absence
Qui est semblable aux poètes.
De par leurs sensibilités

Et leurs flexibilité
Mais malheureusement
Ou heureusement
Pour lui, il doit partir.
Et laisse derrière lui cri et rire
Je vais finir par n’affirmer que l’absence.
Fait écho à la souffrance
Deux mots qui riment
Et commettent un crime
Celle de laisser les gens
Pleurer tous les ans
Maria, lycée de Dembéni


Maria, lycée de Dembéni

Victoire

Lors d’une douce nuit étoilée
Avec l’omniprésence de cette divinité
Voit s’accroître ma sensibilité
Sans oublier l’œil attentif de mon anxiété

Enfin, j’ai la joie d’annoncer
Que tout cela est un long chapitre du passé
Un combat intérieur qui prit toute mon énergie
Impensable auparavant, est-ce de la magie ?

Un petit conseil pour tous ces beaux parleurs
Très connus, mais face à la débilité de certains
Je vous invite à y méditer quelques heures
Afin de cultiver vos esprits restreints

Fin du suspense, je vais vous la livrer
« Ne jamais juger un livre à sa couverture »
Car je sais que je peux paraître chétive
Mais je peux vous affirmer que la lutte personnelle que
j’ai menée
A été bien plus rude que vos peines fictives.


Maria, lycée de Dembéni

La vie

1- Tu es le voyageur qui a sombré mes horizons
Celui qui a suivi toutes les saisons, sans soupçon.
Oh malheureux, charité de jour et nuit, pardon du bruit
Et aussi de l’ennui à regarder mes écrits.
2-Entêter, déplorer, anxieux, esprit vieux,
Oh si seulement j’étais parfait,
J’aurais pu enlever cette dépression venimeuse,
Nature, dépression de mes horizons.
3-Elle fond et les fleurs fanent,
S’écroulent à la fin de l’été,
L’hiver ne les épargne
O chagrin des cygnes devient laid.
4-Disparais et revis au plus profond des mois,
Pars pour un certain temps, plutôt dire longtemps.
Je t’écris de ma voix, avec la plume des rois.
Je ne vole plus, je tombe à terre doucement.
5-Malgré mes efforts,
J’ai eu beau battre la vie,
Elle devient écho
Et revient me pourrir l’avenir.
6-Je ne dispute pas la réalité,
Mais j’ai eu beau réagir à ses coups,
Elle me tue sans Pitié,
Alors que ce dernier et juste le reflet du jour.
7-Le soleil me suit et l’ombre me fuit,
La fumée de la flamme qui vient de s’éteindre,
N’est que le début de la souffrance de mes ennuis.
Oh je ne fais qu’attendre d’aller au cimetière !
8-Dans le huit clos de mes sentiments
La souffrance résonne attentivement.
Je ne sais quoi faire, quoi dire
Pour qu’elle s’ouvre enfin
Et laisse partir ce martyr.
9-Je me hais, me sous-estime aujourd’hui,
Me demande ce qui m’est arrivé,
Alors qu’hier j’étais bien éduqué.
Rabaissé par mes notes, ils me fuient.
10-Je n’ose parler, alors j’écris
Je rafle le temps, revois mon avenir,
De temps en temps je me renie moi même.
Si le paradis me fuit, l’enfer est à même !
11-La douleur qui me tue est inexplicable,
Donc je radote, et je me soumets aux mensonges,
Ce qui me détruit de façon maniable.
Oh qu’est-ce qui est arrivé à cet ange ?
12-Je me résilie dans l’éternité
En faisant référence à l’éphémère,
Ma vie est plus qu’ennui
Suis-je les abysses des mères !
13-Car je suis un océan qui se maquille de bleu
Alors qu’au fond je suis sombre,
Je ne sais jouer qu’avec le feu
Pourtant je suis amené à vivre avec les cendres !
14-Je cherche l’inspiration là où elle n’est pas,
Je fuis en suivant l’horizon des pigeons,
Celle qui traduit mes cent pas
Et l’inquiétude de mes actions.
15-Je n’écris que pour exprimer l’instant de ma vie,
Je parais joyeux alors que c’est juste un maquillage,
Parce que je suis fondé de cendres qui paralysent ma
vie et mes écrits.
Je ne sais comment exprimer ma rage !
16-Écrire sur le large des plages,
L’horizon qui me n’émane, ou bien
L’attitude de mes habitudes ?
Qui sont sans doute sombres de larmes.
17-Je me suis réveillé un matin
Après m’être couché dans un instant lointain,
J’ai revu ma vie dans une bulle de feu.
Des remords, ou l’enfer de la vie qui m’en veut ?
18 Cette écrivain est perdu,
Ne sait comment arrêter de cracher ses scrupules.
Oh, “ à l’aide” il écrit mais, pourtant
Personne ne voit ses souffrances, car ils deviennent
sourds.
19-Comment combattre la vie ?
Si je risque d’abattre mon avenir.
J’ai eu beau me relever,
Cette vie revient m’abattre.
20-Je traduis alors la vie comme un tyran :
Un tyran qui abat tout sentiment paysan,
Un tyran qui efface l’espoir d’un cœur brillant,
Un tyran qui dicte ses lois et les applique sur chaque
innocent.
21-Ceci est l’écrit le plus triste de tous,
Puisque j’accuse la vie d’être un amant,
Un amant qui nous oblige tous
A être en guerre contre elle même.
22- J’ai l’impression de me faire haïr
Par tout le monde, par toutes mes
Connaissances, et mes rêves
Qui me poussent à être inanimé.


Issou, lycée de Dembéni

Lagon

Le lagon, c’est quoi ?
A rchipel sans limites
G randit sans pouvoir régner
O ù est ce lagon ?
N otre atoll est juste ici près de son lagon


Hafsoi, lycée de Dembéni

Jasmin

Par cette légère brise
Ton parfum vient chatouiller mon nez
Puis envahit l’espace
Ta beauté se complète avec ces couleurs rougeâtres et
orangées du ciel
Notre fleur de jasmin
Ton éclosion nous rend unique

 


Hafsoi, lycée de Dembéni

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